L’île de La Réunion, avec ses 2 512 km², est un territoire insulaire à la géographie complexe, caractérisé par un relief escarpé et un climat tropical humide. Ces contraintes ont un impact significatif sur les transports, qui constituent un enjeu majeur pour la mobilité des habitants et le développement économique de l’île.

Les moyens de transport : La voiture est le mode de transport dominant à La Réunion. En 2022, elle représente 80 % des déplacements. La moto (10 %) et le bus (10 %) sont les autres modes de transport motorisés (le vélo (1 %) et la marche à pied (2 %), sont peu utilisés).

Le réseau routier : Le réseau routier de La Réunion s’étend sur 1 330 km. Il est composé de routes nationales (RN), de routes départementales (RD) et de routes communales. Les RN sont les principales artères du réseau, reliant les principales villes de l’île. Les RD et les routes communales desservent les zones rurales et périurbaines.

Le réseau ferré : Le chemin de fer de La Réunion, construit à partir de 1878, était un ancien chemin de fer côtier de l’île de La Réunion. L’unique ligne presque circulaire reliait Saint-Benoît à Saint-Pierre en passant par Saint-Denis et Saint-Paul. Elle permettait un transport plus rapide des chargements de cannes et de sucre vers les ports, qui étaient autrefois assurés par des mules. La ligne a cesser de fonctionner en 1976 à l’exception d’une liaison touristique à la Grande Chaloupe

Le réseau maritime : Le transport maritime est un mode de transport essentiel pour La Réunion, qui est une île isolée. Il permet de transporter des marchandises et des personnes entre La Réunion et les autres îles et pays de l’océan Indien. Le transport maritime à La Réunion est assuré par des ferries. Ces navires sont principalement utilisés pour le transport de passagers et de véhicules.

Les transports à La Réunion sont confrontés à plusieurs enjeux, notamment :

  • La congestion du trafic : l’augmentation de la population et de l’activité économique de l’île entraîne une congestion croissante du trafic routier. Cette situation se traduit par des temps de trajet plus longs, une pollution de l’air et une augmentation des risques d’accidents.
  • La dépendance à la voiture : la voiture est le mode de transport dominant à La Réunion, ce qui entraîne une dépendance accumulée aux énergies fossiles et une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
  • L’accessibilité des zones rurales : le réseau routier de La Réunion est en mauvais état, ce qui rend difficile l’accessibilité des zones rurales, notamment pour les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite.

Les perspectives de développement

Pour répondre à ces enjeux, la Région Réunion a mis en place une stratégie de développement des transports durables. Cette stratégie vise à :

  • Développer les transports en commun : la Région Réunion a lancé un plan de modernisation du réseau Car Jaune, le réseau de bus régional. Ce plan prévoit la mise en service de nouveaux bus, l’extension du réseau et la mise en place de nouvelles offres de services.
  • Promouvoir les transports actifs : la Région Réunion a lancé une campagne de sensibilisation à la marche à pied et au vélo. Elle a également mis en place des aménagements pour favoriser les transports actifs, tels que des pistes cyclables et des zones piétonnes.
  • Développer les transports alternatifs : la Région Réunion étudie la possibilité de développer des transports alternatifs, tels que le covoiturage et le transport en commun en site propre.