Troisièmes Assises de l’Energie et du Développement Durable dans les RUP – Guadeloupe 2007

«Coopérations Régionales pour un écodéveloppement durable dans

les îles de la Caraïbe et les RUP, par l’éco construction et

la maîtrise des ressources »

Attendus de ces Assises

Ces 3èmes Assises de l’Energie et du Développement Durable dans les RUP, organisées par l’ONG COEDADE RUP, ont débouché sur l’adoption d’un avant projet de Charte sur l’écodéveloppement dans la Caraïbe.

Cette idée de Charte a vu le jour suite à divers constats, rapportés dans le projet de Charte rédigé par l’ICFC – L’Iinstitut de Coopération Franco Caraïbe, dont les principaux sont :

• La nécessité de définir un scénario de co-développement de la Grande Caraïbe à partir de territoires structurés et ambitieux qui capitalisent leurs potentialités dans le respect de leurs cultures respectives.

• L’actuelle structure des Pays et Etats de la Caraïbe qui fédère et anime un ensemble de composantes territoriales d’une mer fermée définissant un Espace, voire un esprit «Caraïbe».

• La solidarité affirmée de ses membres et une coordination effective, qui inscrit ce projet de territoire caribéen dans une démarche volontariste et globale de défense de l’écologie et du développement durable dans la région.

• Les multiples potentialités des territoires de la région qui ne doivent plus être considérées comme une somme mais comme un tout ; la valorisation de leur espace commande une vision réaliste et équitable du développement tout en respectant les spécificités « micro-territoriales » des îles composant la partie insulaire.

• L’objectif ultime recherché par les pays de la région qui est de créer un « liant » territorial grâce à une approche globale de l’écodéveloppement dans la région qui organise et valorise la pluralité de la Grande Caraïbe.

•  Riches de leurs différences, ce qui constitue un atout, mais qui explique également des niveaux de développement hétérogènes tant pour des raisons structurelles que conjoncturelles, le plus souvent liées à des facteurs politiques.

• La nécessité de rééquilibrer les indices contrastés, qui reflètent souvent des politiques publiques attachées au volet social en matière de santé et d’éducation, mais qui ont négligé le volet environnemental.

• Le potentiel économique de la région Caraïbe, élargie aux pays continentaux, qui la situe au cinquième rang mondial des zones économiques avec un PNB global de 600 milliards de dollars(1997).

• La grande hétérogénéité géographique, économique, politique et culturelle de la région qui ne facilite pas une cohésion régionale forte, déjà soumise aux tiraillements de l’histoire et de la géographie.