Saint-Barthélemy, appelée familièrement Saint-Barth est une île française des Petites Antilles d’environ 21 km2 (25 km2 avec ses îlets), qui comptait 10124 habitants en 2018. Elle possède 32 km de côtes et se situe à 230 km au nord-ouest de la Guadeloupe, et à 25 km au sud-est de Saint-Martin.
Le point culminant de l’île est le morne Vitet, à 286 m.
L’île est entourée de nombreux îlets parmi lesquels l’île Chevreau, Coco, île Fourchue (important mouillage de plaisance), île Frégate, La Tortue, île Le Boulanger, Les Grenadins, Pain de Sucre, île Pelé, île Petit-Jean, Toc Vers…
Sain-Barthélemy dispose d’une zone économique exclusive (ZEE) de 4 000 km2.
Un peu d’histoire :
St-Barth est devenue un Pays et Territoire d’Outre-Mer (PTOM) depuis le 1er janvier 2012.
De 1962 à 2007, Saint-Barthélemy constituait, avec Saint-Martin le troisième arrondissement de la Guadeloupe (« les îles du Nord »).
Le , les électeurs de Saint-Barthélemy approuvent par consultation populaire, un projet institutionnel faisant de leur île une collectivité territoriale à assemblée unique détachée de la Guadeloupe. Les premières élections territoriales de Saint-Barthélemy se déroulent en et l’île devient, le , officiellement collectivité d’outre-mer.
À partir de janvier 2012, Saint-Barthélemy fait partie de la liste des Pays et territoire d’outre-mer européens.
VERS UNE TRANSITION ENERGétique à saint-barthélemy
La source principale de production électrique provient de la centrale diesel de Gustavia avec une puissance installée 36MW. Les PV en toiture connecté représentent une puissance installée de 24 KW (source « Rapport technique d’avril 2016 du CESCE par Hinicio technopolis)
Depuis 2007 l’énergie sur l’île est une compétence de la Collectivité, et non plus de l’Etat.
L’intégralité de l’électricité produite sur l’île est issue du gasoil acheminé par cargo et brûlé dans les moteurs de la centrale. La création de son propre code de l’énergie, représente pour la Collectivité une étape fondatrice.
Le PPE (Plan Pluriannuel de l’énergie), en cours de rédaction, devra déterminer deux objectifs :
- garantir l’alimentation de la population en énergie aujourd’hui et dans les cinq et dix ans qui viennent,
- et s’inscrire dans l’incontournable transition énergétique.
Une disposition nationale sur la transition énergétique dans les outre-mer figure dans le Code de l’énergie de Saint-Barthélemy. Elle a été adaptée pour « parvenir à l’autonomie énergétique à l’horizon 2050, avec comme intermédiaire, 50% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030 ». La MDE (Maîtrise de l’énergie) est un outil pour aider à y parvenir.