L’ONU-Environnement a dévoilé une première version du futur traité international visant à lutter contre la pollution plastique, préparant ainsi le terrain pour les négociations qui reprendront en novembre à Nairobi. Ce projet de texte de 31 pages propose diverses formulations, reflétant les ambitions diverses des 175 pays impliqués. Il mentionne l’objectif de réduire la production de plastiques vierges, ce qui est salué par les ONG, mais pourrait être contesté par les principaux producteurs de plastique, tels que les États-Unis et les pays du Golfe, qui préfèrent promouvoir le recyclage. La production annuelle de plastique a plus que doublé en 20 ans, atteignant 460 millions de tonnes, avec des conséquences néfastes pour l’environnement. Les négociations se poursuivront en 2024 au Canada pour aboutir à un accord contraignant en Corée du Sud d’ici la fin de l’année.

La publication de cette première version du traité constitue une étape importante dans la lutte mondiale contre la pollution plastique. Cependant, des défis majeurs subsistent, notamment la nécessité de trouver un équilibre entre les objectifs de réduction de la production de plastique et les incitations au recyclage. Les négociations à venir seront cruciales pour déterminer si le traité sera contraignant à l’échelle mondiale ou s’il comportera des échappatoires potentielles. Il est impératif que les pays optent pour l’ambition plutôt que l’inaction pour faire face à cette crise environnementale croissante.

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