Heure actuelle à Tahiti

En bref

Ville principale: Papeete
Superficie : 4200 km²
Altitude Max.: 2 241m (Mont Orohena)

Langue parlée : Outre la langue française, la Polynésie française compte sept langues polynésiennes différentes : le tahitien, l’ austral, le ra’ivavae, le rapa, le mangarévien, le pa’umotu et le marquisien.

Nombre d’habitants : 284 312 (mai 2021)

Densité : 69,82 hab/km²

Taux de chômage : Le dernier recensement effectué en 2018 a permis de déduire le taux de chômage en Polynésie pour l’année 2017. Le taux de chômage est resté stable depuis 2012 (derniers chiffres connus). Plus d’un chômeur sur deux a moins de 30 ans .

Monnaie : La devise de la Polynésie française est le franc pacifique (CFP/XPF). Créée en décembre 1945 à l’issue des accords de Bretton Woods, la monnaie se divise en coupures de 10 000, 5 000, 1 000 et 500 CFP et en pièces de 100, 50, 20, 10, 5, 2 et 1 CFP.

Heure : Concernant le décalage horaire en Polynésie française, il faut être attentif car il n’est pas similaire dans l’ensemble des régions. Ainsi, vous aurez, par exemple, un décalage horaire à Tubuaï différent que dans la ville de îles Gambier.

Tahiti en Polynésie française est dans le fuseau horaire UTC/GMT-10 toute l’année. Cependant, malgré aucun changement de fuseau horaire, la France appliquant le système d’heure d’été, le décalage horaire avec Tahiti change toute l’année (heure d’hiver en France (UTC+1) : – 11h de décalage / heure d’été en France (UTC + 2) : -12h de décalage)

Économie

Drapeau de la Polynésie française

L’économie est en pleine mutation depuis la fin des expérimentations nucléaires françaises dans le Pacifique sud. Une page est tournée et aujourd’hui le tourisme et les produits de la mer prennent le relais pour assurer une économie viable. L’agriculture occupe une place non négligeable dans l’économie. Outre les cultures vivrières, composées de taro, de manioc et de patates douces, la Polynésie produit de la vanille et du coprah, ainsi que des fruits tropicaux.

La pêche occupe une place croissante dans l’économie locale, en particulier depuis que le territoire mène une politique active pour attirer notamment les chalutiers japonais.

La construction et la maintenance navales ne constituent pas encore des secteurs moteurs de l’industrie polynésienne. Celle-ci demeure encore pour l’essentiel limitée à la transformation des produits agricoles, avec en particulier des brasseries.

Une part importante des ressources polynésiennes provient toutefois de la mer avec les perles noires de Tahiti, renommées et exportées dans le monde entier.

Outre la culture des perles, le principal espoir réside désormais dans le développement de l’activité touristique. Mais, si le mythe tahitien reste toujours aussi vivace dans les imaginations, les chiffres disponibles ne reflètent que modestement cette attirance.

Histoire

Blason de la Polynésie française

La Polynésie n’est peuplée que tardivement en raison de son éloignement des principaux foyers de peuplement en Océanie. Magellan est, en 1521, le premier navigateur européen à « découvrir » quelques îles qui font aujourd’hui partie intégrante de la Polynésie française.

C’est à la fin du XVIIIème siècle que les contacts avec les Européens se font de plus en plus nombreux, commerçants et missionnaires se disputant les influences. Les expéditions et les récits qui en sont faits provoquent un regain d’intérêt pour ces îles du Pacifique Sud.

James Cook, le plus prestigieux des explorateurs anglais, parviendra, à son tour, à Tahiti en 1769 à bord de son navire Endeavour. Ce cartographe de renom effectuera par la suite deux autres séjours à Tahiti.

Protectorat en 1843, Tahiti devient colonie en 1880. Les îles Gambier, Tuamotu, Australes, Marquises et Sous- le-Vent furent progressivement rattachées à la République.

En 1957, les Etablissements français de l’Océanie changent de nom pour celui de Polynésie Française. Territoire d’Outre-mer depuis 1946, la Polynésie Française bénéficiait d’un statut d’autonomie, aménagé par la loi organique du 12 Avril 1996. Depuis la révision constitutionnelle du 28 mars 2003, la Polynésie Française a le statut de collectivité d’outre-mer (COM). Les COM sont territoires de la République Française régis par l’article 74 de la Constitution. Elles disposent, dans leur statut, de compétences particulièrement étendues : notamment, elles bénéficient de l’autonomie douanière et fiscale, ainsi que de systèmes de protection sociale distincts de celui de la métropole.

Géographie

La Polynésie française est composée de cent trente îles, îlots et atolls regroupés en cinq archipels : archipel de la Société, constituées des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent, l’archipel des Tuamotu, les îles Gambier, les îles Australes et les îles Marquises (l’île Clipperton, atoll désert au sud de la côte mexicaine, en fait également partie).

S’étendant sur une superficie maritime de près de 5 millions de km², soit la taille de l’Europe, les terres émergées de Polynésie française ne représentent en réalité que 4 200 km².

Objet depuis plus de deux siècles de tous les fantasmes et de tous les mythes, la Polynésie a longtemps été une terre d’accueil pour les « Blancs », appelés « popa », désireux d’évasion. Ainsi le peintre Paul Gauguin, le chanteur Jacques Brel, l’explorateur Paul-Émile Victor ou l’acteur Marlon Brando se sont installés sur ces îles.

Tahiti, située dans l’archipel de la Société, est l’île phare du territoire puisqu’elle regroupe plus des deux tiers de la population de la Polynésie française. Sa principale ville, Papeete, en est la capitale et le principal centre économique.

Hymne Territorial Anthem of French Polynesia – Bing video