Certains lui ont souvent reproché de gêner le paysage, d’être trop imposante, trop bruyante. Nous la découvrons aujourd’hui petite, discrète et accessible au plus grand nombre : l’éolienne de poche. Après l’éolienne classique que l’on retrouve dans les champs notamment puis l’éolienne à installer sur le toit, voici l’éolienne miniature… Pourvu que le vent souffle !

L’éolienne de poche est née d’une collaboration entre des chercheurs des universités de Cornell et de Harvard. Elle est destinée à recharger tout appareil disposant d’une connexion USB tel que les ordinateurs portables, les baladeurs MP3 ou encore les consoles portables. Elle existe aussi sous forme de chargeur de batteries.

Du vent… ou des muscles

 

Le concept est le même que pour les grandes. Un objet certes insolite et ludique mais loin d’être révolutionnaire. En l’exposant à un vent de 14km/h durant une vingtaine de minutes, l’éolienne emmagasine de l’énergie permettant ensuite de recharger un MP3 pendant 30 minutes.

30 minutes c’est peu surtout lorsqu’il n’est pas garanti qu’il y ait du vent.

Une alternative donc si vous ne voulez pas attendre la petite brise, accrochez l’engin à votre bras, à votre vélo et courez ou pédalez très vite !

La société d’origine taïwanaise commercialise ce produit via des distributeurs situé aux États Unis, en Angleterre, en Espagne ou encore en Corée. Vous pouvez également commander leurs produits sur leur site internet pour environ 39 €. Les baskets et le vélo ne sont pas compris avec !


Une autre alternative, baptisé « Fébot » par ses concepteurs, des designers coréens, permet de préserver l’environnement en rechargeant écologiquement ses vieilles piles usagées (type AA). Autrement dit un chargeur de piles écolo. Pour recharger ces piles, il suffit de fixer l’appareil sur une surface plane, de laisser tourner les mini-pales de l’éolienne, qui rechargent les piles situés dans un petit boitier situé au niveau inférieur.

 

Respectueux de l’environnement ?

 

Les gadgets de la sorte ne cessent de se développer et profitent de l’engouement public pour un comportement plus respectueux de la nature. Mais restons réaliste, une éolienne en plastique fabriquée dans une usine en Asie et transportée par avion jusqu’à nous ne semble pas avoir énormément de potentiel pour lutter contre le réchauffement climatique.

Il n’en reste pas moins un objet sympathique et ludique qui permettra de faire prendre conscience de l’existence d’alternatives énergétiques écologiques.

(Données Décembre 2008)

Les commentaires sont fermés.